Communiquer avec les autres passe bien sûr par les mots mais également par les gestes. Toutefois, force est de constater qu’il peut parfois y avoir un petit bémol dans notre interactivité qui peut même dépeindre sur notre verbal… Car avouez-le, cela vous est peut-être arrivé lors d’un échange avec une ou plusieurs personnes où vous vous êtes dit : “C’est la panique ! Je ne sais pas quoi faire de mes mains !!!

Une première chose à savoir : vos mains sont précieuses, alors… montrez-les !

 

1. Mettez vos messages en valeur

Une timidité peut compliquer la communication. Il faut trouver les bons mots, la bonne tonalité tout en actionnant les bons gestes. Cela amène donc à se poser beaucoup de questions pendant que nous parlons à quelqu’un. C’est pourquoi il faut trouver son rythme personnel afin d’harmoniser le verbe – l’intonation et le non verbal.

Pour avoir toute l’attention de vos interlocuteurs, n’hésitez pas à faire varier le verbal et le non verbal pour rendre votre discours réellement vivant :

36La voix : afin d’éviter le fameux ton monologue, il faut donner de l’énergie à nos dires en modulant notre voix.

36La gestuelle : lors d’une discussion ou d’une conférence, difficile de rester concentré face à une personne figée dont les mains restent invariablement collées le long du corps ou cachées derrière le dos. Quelqu’un qui ne montre pas de vitalité corporelle n’aura pas non plus de tonus verbal. Alors communiquez avec vos mains, mettez les en évidence ! Synchronisez votre message à vos gestes et vous aurez un véritable impact sur votre public, que ce soit au niveau de son écoute et de l’intérêt qu’il vous porte.

Attention toutefois à ne pas exagérer l’ampleur de vos gestes : n’oubliez pas qu’ils sont là pour appuyer votre discours et pour dynamiser votre posture. Pour faire simple, restez vous-même lorsque vous communiquez mais sans cacher vos mains.

 

2. Et comment faire écouter nos mains ?

Peut-être vous est-il arrivé d’éprouver la même gêne lorsque quelqu’un vous parle : “j’écoute, mais que dois-je faire de mes mains ?

Certains formateurs indiquent qu’il ne faut surtout pas croiser les bras ou mettre les mains dans les poches pendant que notre interlocuteur nous parle. Cela serait très mal vu…

J’ai presque envie de dire que nous croisons nos bras si nous le souhaitons, au mettre titre que nous pouvons mettre les mains dans nos poches si nous en éprouvons le besoin. Ces gestes n’ont pas de connotations négatives, tout d’abord parce qu’il existe plusieurs croisements qui ont chacun une signification différente selon tel ou tel état d’esprit. Quant aux mains dans les poches, comme pour les bras croisés, ils interviennent surtout pour nous donner une simple constance. A ce titre, c’est d’ailleurs une grave erreur d’enseigner au personnel des ressources humaines qu’un candidat qui croise ses bras est une personne fermée, froide et distante. Cela est faux et archi-faux !

Au début de n’importe quel entretien, il n’est pas rare d’avoir un croisement de bras qui ne durera qu’un temps. Vous pourrez l’observer au début d’une réunion, lors d’un rendez-vous, etc… Ceci n’est pas une mauvaise posture sauf si elle se maintient durant toute la discussion. Il est donc impératif de faire comprendre qu’une personne peut croiser ses bras tout en étant parfaitement intégrée à la conversation et dans le projet qui amène sa présence.

Ainsi, lorsque votre interlocuteur vous parle et que vous réalisez que vos bras sont croisés, ne les décroisez-pas pour autant ! D’autres attitudes, comme les gestes dits “régulateurs” viendront prouver à l’autre que vous être en communication avec lui. Ces gestes régulateurs peuvent être des signes de tête de haut en bas qui encourage la personne à continuer son histoire. Cela se fait de toute façon automatiquement.

Les mains dans les poches, quant à elle, sont souvent assimilées à l’impolitesse. Comme indiqué au début de cet article, montrer nos mains met notre interlocuteur davantage en confiance. Si, ces dernières vont automatiquement se cacher au fond de vos poches, là aussi pas de panique. Pendant que l’on vous parle, n’ayez qu’une seule main dans la poche et laissez l’autre en vue. Elle pourra ainsi s’exprimer au moment venu et votre interlocuteur ne confondra pas votre “prestance” avec de l’inconvenance.

Mais si vos bras ont pour habitude de tomber le long de votre corps et que cela vous gêne, portez vos mains derrière le dos pendant que vous écoutez quelqu’un. Certes, elles ne sont pas visibles mais le temps que votre interlocuteur vous parle, vous adoptez une position d’écoute, sans aucun barrage corporel. Le buste, les jambes et les pieds doivent faire face à la personne qui se trouve devant vous. Au moment où vous reprendrez la parole, ramenez vos mains le long du corps et laissez-les s’exprimer à votre convenance.

 

3. Résumons…

28 Lorsque vous communiquez devant une ou plusieurs personnes : mettez vos mains en évidence !

29 Synchronisez votre message à vos gestes !

30 Si vous croisez vos bras, effectuez des gestes régulateurs mais ne gardez pas cette posture durant tout l’entretien !

31 Vous vous sentez mieux les mains dans les poches ? N’en mettez qu’une et laissez l’autre en évidence.

32  Portez vos mains derrière le dos pendant votre écoute et ramenez les vers votre corps pour prendre la parole.

SB.

 

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2 Responses

  1. Bonjour,

    Article intéressant. Lors de précédents billets, j’avais lu que croiser les jambes était un signe de fermeture. Apparemment c’est différent avec les bras. Cependant je pense qu’adopter une telle attitude n’est pas très respectueux à l’égard de l’interlocuteur.

  2. Bonjour Florian,

    Les fermetures des jambes et des bras ne sont pas forcément significatifs de barrage.

    C’est un changement de position qui doit vous mettre sur la piste (ex : un corps ouvert qui se ferme subitement). Et n’oublions pas non plus que seul un croisement ne peut être révélateur de tel ou tel état d’esprit : il est impératif de toujours prendre en compte d’autres indices corporels (gestes + expressions faciales)

    Pour les jambes croisées, il peut même s’agit d’une ouverture à l’autre. Il faut juste voir l’orientation des pieds.
    Pour les bras croisés, il faut observer les mains et le reste du corps.
    Et surtout, il faut voir à partir de quand intervient le croisement et pour combien de temps.

    Nous voyons souvent des articles qui conseillent de ne pas faire un quelconque croisement de bras ou de jambes sous peine d’être mal vus. Ces avertissements sont bien souvent dénués de sens. Il peut s’agir de concentration ou de timidité mais pas que de fermeture.

    Parfois, ces postures n’ont d’ailleurs aucune signification particulière si nous ne notons pas d’autres indices corporels. Il peut arriver que nous soyons assis de façon peu confortable et nous changerons alors souvent de position pour croiser nos jambes, ou bien nos bras, voire les deux en même temps. Cela ne dénote pas une gêne, un malentendu ou de la fermeture. Mais juste que nous sommes mal installés 😉

    Bien à vous.

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